Vous le savez, notre coeur de métier, c’est les stratégies numérique et les réseaux sociaux. Ces derniers sont absolument fascinants et utiles au quotidien, pour permettre aux artistes et tout leur entourage de communiquer en direct avec leur communauté. Or, depuis l’année dernière, Social Music Café, un média fondé par Yves-Michel Aklé, répertorie les meilleurs exemples de l’industrie musicale. Et pour aller plus loin, il s’est associé à Emily Gonneau, co-fondatrice de nüagency, pour lancer les Social Music Awards ! La 1e édition de cet événement aura lieu le 25 novembre prochain, et a pour but de valoriser la créativité de la communication digitale et l’innovation de l’industrie musicale, et de mettre en lumière les stratégistes, créateurs/trices, producteurs/trices de contenus et les innovateurs/trices technologiques, nous inspirer tou.te.s à l’avenir. Il nous a accordé une interview exclusive pour nous en dire plus sur ce nouveau projet.
Peux-tu présenter ton parcours et tes activités aujourd’hui ?
Je suis Yves-Michel Aklé, fondateur et rédacteur en chef de Social Music Café, le média dédié aux opérations social media créatives, aux marketing digital et aux innovations technologiques de l’industrie musicale. En tant que manager, producteur et éditeur d’artistes multi-récompensés depuis le début des années 2000 (3 Victoires de la musique, 4 NRJ Music Awards, 1 World Music Award, 1 Prix de la SACEM…) mon expertise couvre les différents aspects du développement de talents et de la production de contenus via l’agence Artfluence.fr. Je suis également titulaire d’un Master 2 Entrepreunariat Social et Culturel et d’une certification de Social Media Manager décernée par le CFPJ de Paris (Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes).
En 2019, tu as lancé Social Music Café, un média dédié au social media et au marketing digital dans l’industrie de la musique, avant de créer l’agence de création et de communication Artfluence. Après la production, le management, l’édition, pourquoi le social media ?
Passionné par la création, l’innovation et la communication, le social media s’est rapidement imposé comme un nouveau terrain d’exploration excitant à comprendre et à apprivoiser. Tout en constituant une belle opportunité pour développer mes activités et mes talents.
Exclu : tu vas lancer, en partenariat avec nüagency, les Social Music Awards, dont la première édition aura lieu le 25 novembre prochain. Peux-tu nous présenter ce nouveau dispositif ?
C’est un évènement porté par une association de loi 1901 qui ambitionne de célébrer chaque année la créativité et l’innovation digitales de l’industrie musicale. Concrètement, après un appel à candidatures et une phase de pré-sélection des finalistes, un jury de créatifs et d’experts déterminera les lauréats parmi les meilleures stratégistes, les créateurs de contenu et les innovateurs.trices technologiques.
Quelle est la genèse de cette idée ?
Lorsque j’ai lancé la plateforme Social Music Café pour décrypter les stratégies digitales les plus innovantes j’ai rapidement constaté qu’un certain nombre d’artistes et leur entourage redoublaient d’effort pour attirer l’attention sur le projet et créer de la viralité. J’ai également réalisé que cette créativité spécifiquement liée aux opérations de communication du secteur musical n’avait pas son moment de célébration et de récompenses contrairement aux secteurs du marketing et de la publicité. La tenue d’un tel évènement m’a donc semblé nécessaire pour accompagner cette nouvelle dynamique de croissance de l’industrie de la musique.
Qui peut candidater à ces prix ?
Les artistes présents sur les réseaux sociaux, les labels, les éditeurs, les structures de management, les acteurs du spectacle vivant, les agences de marketing et de communication digitale, les community et social media managers indépendants, les développeurs d’application et les innovateurs.trices technologiques.
Comment analyses-tu aujourd’hui la relation de l’ensemble des acteurs l’industrie musicale (artistes et entourage) aux réseaux sociaux ?
Après une phase de quasi-rejet d’internet que l’industrie rendait responsable de tous ses maux à cause de la dématérialisation des supports et du piratage, l’industrie musicale moribonde avec la dégringolade des ventes physiques a finalement retrouvé le chemin de la croissance grâce au streaming. L’effet positif de ces plateformes sociales est qu’elles constituent un formidable espace créatif donnant la possibilité d’engager et agrandir son public. Quelque soit ses moyens ou son degré de notoriété. Et c’est précisément cet aspect là que les Social Music Awards souhaitent soutenir et encourager. Mais l’effet pervers des indicateurs que fournissent les réseaux sociaux (nombre d’abonnés, de likes, de vues, de partages, etc…) est qu’ils détournent parfois les labels de leur fonction historique de défricheurs et d’accompagnateurs de talents. Certains acteurs se concentrent exclusivement sur le développement d’audience au détriment du développement d’artistes.
Un dernier mot pour la fin ?
L’authenticité doit rester la valeur cardinale de sa communication en dehors et sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez suivre l’actualité des Social Music Awards sur leur site Internet, Facebook, Twitter et Instagram. Vous pouvez aussi vous inscrire à la newsletter, pour ne pas rater l’ouverture de l’appel à candidatures 😉