Fait exceptionnel : nous n’allons pas vous présenter un artiste musicien aujourd’hui, mais un artiste littéraire, l’auteur Antony Altman. Point d’objet musical, mais un livre. Un roman plus précisément. Qu’il est fort difficile de ne pas lire d’une traite. « D.R.A.M. Mémoire vive » essaie de répondre à deux questions auxquelles nous avons tous pu être confrontés : menons-nous vraiment l’existence que nous voulons ? Et comment aider quelqu’un qui ne veut pas ou n’a pas conscience qu’il ou elle a besoin d’aide ? Les passionnés de psychologie se régaleront. Les fans de la série « Super Jaimie » (The bionic woman) aussi. La Pologne idéalisée hante l’histoire en toile de fond. Et cet improbable mélange séduit.
Autant le dire d’emblée, nous avons travaillé sur la parution de ce roman tout à fait unique, et c’est une chance que d’avoir élaboré la stratégie de sortie d’un auteur qui trouve le courage de se lancer en auto-édition parce qu’écrire est une raison d’être et qu’il n’est juste pas envisageable de ne pas le faire. Les auteurs qui se jettent à corps perdu dans l’aventure de l’auto-édition, comme ont pu le faire des artistes musiciens il y a 15 ans alors que tout cela paraissait impossible, sont encore rares. La parole est à l’auteur !
Vous avez publié votre dernier romain « D.R.A.M. Mémoire Vive » sur Amazon / KDP le 31 octobre dernier : pouvez-vous nous présenter votre roman ?
Antony Altman : Menons-nous l’existence qui nous correspond ou bien sommes-nous influencés, sans en avoir conscience, par une histoire familiale transmise et non dite ?
C’est pour tenter de répondre à cette question que je me suis lancé dans l’écriture de mon premier roman « D.R.A.M. Mémoire vive ». L’élément déclencheur a été le visionnage d’une série de mon enfance mondialement connue : « Super Jaimie ». J’ai pu constater avec étonnement sur de nombreux forums qu’elle était toujours pérenne, parce qu’elle touchait « au cœur ». J’ai donc tout naturellement décidé de m’en servir pour étayer ma réponse car… tout ce qui nous ramène à l’enfance est magique.
Voici le pitch :
Paris, 1992. Gabriel, un jeune homme de 23 ans, lunaire et romantique, nourrit une passion pour « Super Jaimie ». À ses yeux, l’actrice qui incarne le rôle représente l’idéal féminin. Aussi croit-il rêver lorsqu’un soir il fait la connaissance de Marzi, sa nouvelle voisine de palier, qui ressemble en tous points à son égérie.
Gabriel ne tarde pas à déclarer sa flamme à la jeune femme, qui de son côté ne reste pas insensible à ce garçon osant porter ses émotions et ses sentiments à fleur de peau. Mais voilà que le meilleur ami de Gabriel fait son apparition au beau milieu de cette romance naissante. Il s’appelle Sacha, possède le physique d’un apollon, le cerveau d’un docteur en mathématiques – ce qu’il s’apprête à devenir dès la fin de ses examens universitaires – et un charme ravageur. Bref, de quoi semer une belle pagaille…
Dans la réalité, tout se termine-il toujours aussi bien qu’à la télé ?
Antony Altman, vous êtes un « auteur auto-édité », pouvez-vous vous présenter et nous dire en quelques mots ce que veux dire ce choix / statut ?
A. A. : En quelques mots, je dirais qu’un auteur « auto-édité » est un auteur libre. Libre de créer un texte, un titre, une couverture, une quatrième de couverture, une mise en page, mais également libre d’en assurer la promotion. Toutefois cette liberté a un prix : elle est chronophage.
Votre démarche est très semblable à celle des artistes musiciens qui, il y a quelques années, ont très tôt fait le choix de s’auto-produire : comment ce choix s’est-il imposé à vous ? Pourquoi avez-vous misé sur la plateforme d’Amazon, notamment ?
A. A. : Le digital a bouleversé notre consommation de biens culturels tant au niveau des supports que des canaux de distribution. Aujourd’hui, on parle de musique en streaming, de films et de séries en VOD, de radio en podcast, et de livres en e-books. On va de moins en moins chez le disquaire ou à la librairie : on consomme de chez soi. Paradoxalement, jamais nous n’avons consommé autant de culture alors que tous ces secteurs sont en crise. En tant qu’auteur, l’idée qu’en moins de 10 secondes, mon livre puisse être téléchargé dans le monde entier est une formidable alternative à l’édition traditionnelle. Le « plus » étant le contact direct avec les lecteurs via leurs commentaires. Amazon étant le numéro 1, je me suis tout naturellement dirigé vers cette plateforme pour mon premier roman. Toujours en ce qui me concerne, j’ajouterais qu’il ne s’agit en aucun cas d’opposer une forme d’édition à une autre, de nombreux auteurs dits « hybrides » sont édités simultanément.
Quel regard, « bilan » ou conclusions en tirez-vous, un peu plus de 6 mois après la sortie ? Y a-t-il des retombées média qui vous ont particulièrement fait plaisir ?
A. A. : En amont des médias, je dirais que chaque échange avec un lecteur me procure beaucoup de plaisir. Outre le fait d’avoir eu la joie de tenir mon livre dans les mains (Amazon permet de vendre également des versions brochées [NDLR : versions papier] ), j’ai la satisfaction d’être toujours dans les rayons d’Amazon 6 mois après la sortie à une place honorable. En effet, je fais toujours partie du Top 10 en littérature cinéma, après avoir frôlé le Top 100 toutes catégories confondues. Chemin faisant, j’ai eu la chance d’obtenir un reportage sur France 5, une interview sur France Info ainsi que sur Radio G !, une radio locale Angevine (il existe aussi une version écrite de la chronique), sans parler de nombreux articles sur des blogs littéraires, et des chroniques par des YouTubeuses (”BookTubeuses”). En outre, je fais de belles rencontres avec d’autres auteur-e-s.
Vous avez, bien en amont de la parution de « D.R.A.M. Mémoire Vive », décidé d’investir le web et les réseaux sociaux pour communiquer autour de votre nouveau roman : pourquoi cela vous a-t-il paru stratégique/important pour toucher vos lecteurs ?
A. A. : Intuitivement, j’ai senti qu’une sortie se préparait bien en amont du jour J. Je ne connaissais rien aux réseaux sociaux, ni aux sites web. Ici aussi, j’ai eu la chance de faire une belle rencontre avec Emily Gonneau de Nüagency. Mettre au point une stratégie de communication ensemble s’est révélé être passionnant et a beaucoup contribué aux retombées médiatiques puisque le site que nous avons créé s’avère être une belle vitrine, de surcroît bien référencé. J’ai notamment appris que l’on ne communiquait pas de la même façon sur Facebook que sur Twitter ou Instagram, car les utilisateurs ne sont pas les mêmes.
Que vous ont apporté les réseaux sociaux tant du point de vue professionnel que dans votre relation avec vos lectrices et lecteurs ?
A. A. : Les réseaux sociaux, dont une fois encore je ne connaissais pas le fonctionnement l’an dernier, m’ont appris à aller à l’essentiel en terme de communication. Mais le plus important, notamment en m’inscrivant sur des groupes spécialisés, est cet esprit de partage. J’y apprends tous les jours qu’il faut donner pour recevoir… comme dans la vraie vie, ce qui par chance est naturel pour moi !
Si vous deviez rajouter quelque chose, que serait-ce ?
A. A. : Je voudrais remercier la toute première personne que j’ai rencontrée lorsque j’ai décidé d’écrire, mon accompagnateur littéraire, Laurent Bettoni, dont les conseils ont été très précieux. Maintenant que tous « les décors » sont plantés, j’entame avec d’autant plus de plaisir la rédaction de mon second roman qui devrait sortir d’ici environ un an. Que les routes sont belles !
Le recap des infos :
– L’auteur Antony Altman : site internet, Facebook, Twitter, Instagram et YouTube
– Le roman “D.R.A.M. Mémoire vive” : disponible sur Amazon en version brochée/papier, ainsi qu’en version numérique Kindle (et en promo jusqu’au 6 juin 2016 à 1,50€)